Améliorer la qualité de l'air

L’association dénonce la pollution de l'air subie par les riverains de l'autoroute.

Nous avons pris concrètement conscience de la pollution de l'air à travers deux occasions.

Le premier, anodin et banal, se produit lorsque les riverains nettoient les filtres de leur ventilation externe. Ils constatent la présence de pellicule de boue, noire et visqueuse; cela provient de l'air que nous respirons.

Un des enfants des riverains a consulté un médecin car il avait des difficultés à respirer. Le médecin a indiqué que c'était de l'asthme. Apprenant que ce tout jeune garçon vivait à proximité de l'autoroute, il a conseillé comme médicament de déménager, ce que les parents ont fait.

Face à cette nuisance des particules de goudron, de frein, dans l'air, l'association a essayé de quantifier. Étant adhérent à FNE 13, l'association a bénéficié de 2 capteurs; malgré deux expérimentations avec à chaque fois des capteurs qui se perfectionnent, les adhérents qui se sont spécialisés sur ce domaine n'ont pas pu obtenir de résultats probants.

Aussi il a été décidé de persévérer, de gagner en compétence, et notamment en demandant à adhérer à Atmosud. Adhésion validée en décembre 2024.

Articles de la rubrique

Participation à la 2ème édition du Forum Citoyen de l'air (04 Mar 2025)
Le 4 mars 2025, l'association CHUTT a participé au Forum citoyen de l'air 2ème édition, organisé par la Région Sud, FNE PACA et Atmo-Sud, tournant essentiellement autour de 2 sujets: le projet Capt'Air Citoyen, et les études sur des pollutions spécifiques de l'air. Le projet Capt'Air Citoyen, lancé en mai 2023 sur l'ensemble de la région Sud a pour mission :

  • de garantir un observatoire de référence en favorisant jusqu'à 2030, l'engagement de partager le constat des nuisances relevées par des citoyens ou des associations locales ‎
  • de venir en appui des initiatives locales de surveillance de la qualité de l'air via des capteurs
  • d'apporter des informations localisées à fine échelle géographique et temporelle
  • de favoriser la compréhension de la qualité de l'air par les citoyens pour engendrer une prise de conscience et une dynamique collective d'amélioration locale de l'air.

Lors des présentations CHUTT a noté particulièrement :

  • les études sur les émissions directement rejetées dans l'atmosphère par les activités humaines (dont cheminées d'usine, de logements, de bateaux, de restaurants aux feux de bois, barbecues charbon individuels, des pots d'échappements, d'engrais) ou par des sources naturelles (végétation, sols, planctons aériens)
  • que le GNL est plus polluant que le CO2
  • qu'il est préférable de doubler au minimum les capteurs à quelques centaines de mètres (exemples - Port de Marseille 13 capteurs des entrées basses à nord et autour du port - Port de Toulon 4 capteurs) pour mieux étudier les pics de pollution par rapport aux vents, et détecter d'éventuels dysfonctionnements pouvant être causés par des insectes, ou autres raisons.
  • les concentrations (ozone, dioxyde de carbone, particules fines, micro-particules fines, particules ultra fines, engrais, etc.) influent sur la santé dont voies urinaires et reins, voies respiratoires hautes et basses, leucémies, pancréas, etc.. Les particules ultra fines se répandent partout dans le corps.

Suite à cette conférence, CHUTT a demandé 2 capteurs d'air mesurant les micro-particules fines. Ils seront installés à proximité de l'autoroute.



L'impact de la pollution de l'air sur la santé (01 Feb 2025)
40 000 décès par an en France sont dûs à la pollution de l'air selon Santé publique France (SPF) étude publiée en 2021. Elle se traduit par une forte concentration en particules fines (PM 2,5 - des particules inférieures à 2,5 micromètres) et au dioxyde d'azote (NO2). Les particules fines sont responsables pour les 3⁄4 de la mortalité. Alors que les particules fines sont émises par le chauffage au bois, le trafic routier, l'agriculture (épandange) et les activités industrielles, l'exposition au dioxyde d'azote est produite principalement par le trafic routier. Huit maladies chroniques ont un lien scientifiquement démontré avec la pollution de l'air. Il s'agit de : Asthme, cancer du poumon, bronchopneumopathie, pneumopathie, AVC, infarctus du myocarde, hypertension artérielle, Diabète de type 2 Selon la dernière étude de SPF, mené sur la période 2016 2019, 40 000 cas de maladies pourraient être évités si on respectait les valeurs guides de l'OMS.



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